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Prochaine édition
du 2 au 9 novembre 2016 à Arcueil
Site et programme : ici
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Projections exceptionnelles
mercredi 19 octobre
et jeudi 20 octobre 2016
l’Etna
71, rue Robespierre
93100 Montreuil, France
M°9 Robespierre
[après la grande porte, passer la cour, 1ère porte à droite « C » sous le porche, puis à l’étage, à gauche]<
REPAS / PROJECTION / LECTURE / DISCUSSION
La Zone À Défendre de Notre-Dame-des-Landes, ce sont 1650 hectares de bocage au nord de Nantes, une terre dont les habitant-e-s historiques et les opposant-e-s venu-e-s s’y installer ont repris des mains d’un groupe industriel et de son projet d’aéroport qu’il tente d’imposer depuis près de 50 ans. C’est un lieu foisonnant où s’inventent des formes d’agriculture et de vie en commun, où grandit l’idée que l’on puisse concrètement reprendre en main nos vies et réinventer le politique.
Aujourd’hui plus que jamais, ce lieu de vie et d’activité est menacé d’être expulsé et détruit par les forces de l’ordre, et les terres agricoles de cette zone humide d’être bétonnées par les travaux de l’aéroport.
Comme toute lutte, l’un de ses fronts est celui de l’image. Face aux clichés relayés par les médias dominants et aux propos diabolisants des politiciens, ces deux soirées proposent de participer à la construction d’une image de la ZAD plus proche de ses réalités. L’occasion de mieux comprendre pourquoi et contre quoi les opposants se battent, ce qui se crée sur place, s’y invente au jour le jour.
2 SÉANCES, MÊME PROGRAMME :
MERCREDI 19 OCTOBRE et JEUDI 20 OCTOBRE 2016 à partir de 19h30
ENTRÉE LIBRE
PROGRAMME
19h30 * REPAS PARTAGÉ : apportez un petit plat, une petite boisson, afin de partager quelques vivres ensemble !
21h * PROJECTION
NO OUESTERN | collectif Les Scotcheuses | Super 8 | 27′ | 2015
Visions imaginaires de la zone, partant de quelques unes de ses réalités (vie en commun, agriculture, insoumission, revendications, fêtes et joyeusetés) pour en faire le décor d’une sorte de western post-apocalyptique (ou pré-capitaliste ?) avec deux filles comme protagonistes et pas de machos finis. Et de mystérieuses créatures venues des forêts environnantes…
LAISSE BÉTON | La Vache Enragée | vidéo | extraits 15′ | 2010
Montage d’archives retraçant l’histoire du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et de la contestation qui l’a accompagnée de 1967 à aujourd’hui.
CONSTRUIRE LA ZAD : UNE RÉPONSE À LA COP21 ET À SON MONDE | Camille, Camille et Camille | vidéo | extraits 15′ | 2015
Réalisé par des habitant-e-s, ce film donne la parole aux occupant-e-s de la zone, qu’illes soient paysan-ne-s historiques ou opposant-e-s venu-e-s s’installer au cours des dernières années. On y suit les activités agricoles qui se déroulent sur la zone et on y découvre différents lieux de vie, construits ou en construction.
22h * LECTURE ET DISCUSSION
Lecture à plusieurs voix d’extraits de Défendre la ZAD du collectif Mauvaise Troupe, paru en 2016 aux éditions de l’Eclat. Une plongée dans le quotidien de la zone, ses modes d’organisation, ses résistances. Un écho de cette aventure politique et humaine.
Suivie d’une discussion.
Une table de la librairie Michèle Firk mettra à votre disposition des ouvrages, revues et brochures auour de la ZAD et des sujets liés.
« Depuis l’opération César en 2012 la ZAD est devenue un symbole : de la possibilité d’empêcher leurs projets nuisibles ici et ailleurs comme de celle de déployer des zones d’autonomie face au pouvoir et à l’économie marchande.
Après un printemps marqué par un mouvement social bouillonnant, celles et ceux qui entendent nous gouverner vont tout faire pour que la politique ne déborde plus du cadre d’un spectacle électoral auquel plus grand monde ne croit. Nous vivons au coeur d’un désastre environnemental et social sur lequel illes prospèrent et duquel illes sont bien incapables de nous sortir. Depuis la ZAD, entre autres, grandit l’idée que l’on puisse concrètement reprendre en mains nos vies et réinventer le politique. C’est pour cette raison que son existence est aussi insupportable aux gouvernant.e.s et aussi précieuse pour d’innombrables personnes. La ZAD soulève des espoirs tenaces qui la dépassent. Que l’on se sente porté.e par cette lame de fond ou que l’on perçoive au quotidien la joyeuse solidité de ce qui s’est construit ici, il apparaît absolument impensable que la ZAD soit broyée demain sous les coups de la police et les chenilles des tractopelles. Ceci est un appel à la défendre, coûte que coûte. »
extrait de Appel de la zad face aux menaces d’expulsion !, septembre 2016, la ZAD
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Pour ma part le film le plus attendu de cette fin d’année – TA’ANG de Wang Bing – A l’évidence, l’un des plus grands cinéastes actuels où le documentaire se charge d’une vision très personnelle qui brouille les repères, j’ai fais longtemps la fine bouche devant l’image vidéo, avec Wang Bing elle a retrouvé enfin une texture, une matière et une lumière…et pourtant aucune revue ne lui a consacré un véritable dossier
Les Ta’ang, minorité ethnique Birmane, sont au coeur d’une guerre civile à la frontière chinoise. Depuis début 2015, de violents conflits ont contraint des milliers d’ enfants, de femmes et de personnes âgées à s’exiler en Chine – Sortie 26 Octobre et avant première à Beaubourg le Lundi 17 Octobre à 20 H
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Mercredi 2 Novembre à 19 H au Centre Pompidou
Conçue en collaboration avec LUX et les Archives Nationales du BFI, cette séance porte un regard singulier sur la contre-culture artistique anglaise des années 1980 en réunissant un ensemble d’œuvres liées à l’émergence d’une esthétique industrielle résolument radicale.
Séance en présence de Nicole Yip (co-commissaire du projet This Is Now: Film and Video After Punk) et de Nicolas Ballet.
DEREK JARMAN
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Derek Jarman, In the Shadow of the Sun, 1972.74-1980, super 8mm (transféré sur 16mm), coul, son, 50min
Réalisé entre 1972 et 1975 comme une série de films super 8mm, In the Shadow of the Sun est finalisé en 1981 avec une bande son du groupe de musique industrielle Throbbing Gristle. Figure incontournable d’un renouveau cinématographique anglais, Derek Jarman incarne à travers ses films une créativité sans limite, puisant dans l’étrange rencontre du baroque et du punk les éléments d’une révolte poétique et politique face au conservatisme d’une époque marquée par le Thatchérisme.
DOUBLEVISION PRESENTS
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Richard Heslop, Kundalini – 23 Skidoo: Seven Songs, 1982, super 8mm, coul, son, 5.30min
Richard Heslop, Vegas El Bandito – 23 Skidoo: Seven Songs, 1982, super 8mm, coul, son, 3min
Richard Heslop, Mary’s Operation – 23 Skidoo: Seven Songs, 1982, super 8mm, coul, son, 4.30min
Richard Heslop, Sidereal (Time Measured by the Movement of the Stars) – CTI: Elementa 7-, 1983, super 8mm, coul, son, 5min
Richard Heslop, Well Spring of Life (Gathering the First Waters of Spring) – CTI: Elemental 7, 1983, super 8mm, coul, son, 7min
Richard Heslop, Diskono – Doublevision presents: Cabaret Voltaire, 1982, super 8mm, coul, son, 6min
Richard Heslop, Nag, Nag, Nag – Doublevision presents: Cabaret Voltaire, 1982, super 8mm, coul, son, 5min
Peter Care, Extrait from Johnny Yesno’ from Doublevision presents: Cabaret Voltaire, 1982, vidéo, coul, son, 5min
Pour plus d’informations : là
Ce programme est présenté en partenariat avec LUX (Londres) et les Archives Nationales du BFI (Londres) et s’inscrit dans le cadre du projet THIS IS NOW: FILM AND VIDEO AFTER PUNK. http://thisisnow.org.uk/
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de Ritwak Ghatak
Au Musée de la Chasse et de la Nature
Le mercredi 26 octobre 2016 – 19h30
Attention chef d’oeuvre !!! Ne pas manquer
dans le cadre du cycle de projections
proposé et programmé par Charlene Dinhut et Benoît Hické Programmations
► TITAS EKTI NADIR NAAM (UNE RIVIÈRE NOMMÉE TITASH)
Réal. : Ritwik Ghatak (Inde / Bengladesh – 1973 – 158′ – VOSTF)
Ritwik Ghatak (1925-1976) est l’un des grands artistes de l’histoire du cinéma indien. Son oeuvre soumet le mélodrame, la chronique sociale ou la fresque historique à un traitement singulier, traversé par des éclats de poésie situés quelque part entre Douglas Sirk, Serguëi Eisenstein et Satyajit Ray. Ce film-fleuve est l’adaptation du récit de l’écrivain bengali Adwaita Mallabarman : dans les années 1930, sur les bords de la rivière Titash, source de vie, une communauté de pêcheurs se meurt car le cours d’eau se tarit. Certains résistent face aux Babus, venus transformer les terres en rizières.
Parmi eux, Kishore, un jeune pêcheur, devient fou, à la suite de l’enlèvement de sa femme par des pirates au lendemain de leur mariage. Celle-ci réussit à s’évader : une communauté de pêcheurs d’un village situé sur les rives de la rivière la recueille et l’adopte. Derrière ce récit aux airs d’épopée – et très musical – que l’on peut envisager aussi comme un documentaire sur les traditions d’une communauté de pêcheurs, Ritwik Ghatak nous plonge dans le quotidien des classes pauvres. Son film a le rythme du flux et du reflux de la rivière et il enchante autant qu’il émeut.
► INFORMATIONS PRATIQUES :
Le mercredi 26 octobre 2016 – 19h30
Auditorium du Musée de la Chasse et de la Nature
62 rue des Archives – 75003 Paris
Tarif unique de 6 euros
Le billet permet de visiter le musée gratuitement pendant un mois à compter de sa date d’émission.
Réservation conseillée auprès de Françoise Fesneau : 01 53 01 92 40 / conf-expo@chassenature.org
Règlement sur place le jour de la séance
Le site du Musée : http://www.chassenature.org/
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Soulèvements de Georges Didi-Huberman
du 18 octobre 2016 au 15 janvier 2017
Jeu de Paume Paris
1 place de la Concorde
75008 Paris
Le Jeu de Paume confie la totalité de ses espaces au philosophe et historien de l’art Georges Didi-Huberman pour une grande exposition réunissant à la fois des œuvres anciennes et contemporaines.
Voir le site dédié de l’exposition : là
« Soulèvements » est une exposition transdisciplinaire sur le thème des émotions collectives, des événements politiques en tant qu’ils supposent des mouvements de foules en lutte : il sera donc question de désordres sociaux, d’agitations politiques, d’insoumissions, d’insurrections, de révoltes, de révolutions, de vacarmes, d’émeutes, de bouleversements en tous genres.
C’est une interrogation sur la représentation des peuples, au double sens — esthétique et politique — du mot « représentation ». L’exposition se fonde sur un travail historique et théorique que Georges Didi-Huberman tente de mener depuis quelques années, notamment à travers une série d’ouvrages intitulés L’oeil de l’histoire et dont les derniers affrontent la question de l’« exposition des peuples » ainsi que de l’émotion en tant qu’elle serait à ne pas exclure d’une anthropologie politique.
La figure du soulèvement sera déclinée à travers divers médiums : manuscrits d’écrivains, peintures, dessins, gravures, photographies, films. Ceux-ci, parce que la représentation des peuples en mouvements — depuis Griffith et Eisenstein jusqu’aux réalisateurs d’aujourd’hui — est l’une des grandes affaires du cinéma, feront l’objet d’une attention particulière qui donnera sans doute à l’exposition son style particulier.
Le parcours de l’exposition suit un cheminement sensible et intuitif, à travers cinq grandes parties : Éléments, Gestes, Mots, Conflits, Désirs.
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Mardi 08 Novembre 2016 à 20h30
Studio des Ursulines
10, rue des Ursulines
75005 Paris
En leur présence.
En parallèle de l’exposition qui leur est consacrée à la galerie Arnaud Lefebvre à Paris, Light Cone propose une projection des films de Bill Brand et Katy Martin, dont les travaux respectifs partagent des thématiques communes et entretiennent un dialogue constant depuis des années.
L’œuvre filmique et photographique de ce couple d’artistes se nourrit de leur dessins et de leur peinture. Ils explorent le geste – l’empreinte, la trace fugace – en relation avec l’œil, la main et le corps performatif. Il s’agit le plus souvent de leur propre corps, un corps qui se meut devant et derrière la caméra.
DAFFODILS de Katy MARTIN
1977 / vidéo / coul / sil / 3′ 00
MY FATHER’S LEG de Bill BRAND
1988 / vidéo / coul / sil / 3′ 00
CHUCK’S WILL’S WIDOW de Bill BRAND
1982 / 16 mm / coul / sil / 13′ 00
SKINSIDE OUT de BRAND Bill & MARTIN Katy
2002 / 16 mm / coul / son / 11′ 00
SWAN’S ISLAND de BRAND Bill & MARTIN Katy
2005 / 16 mm / coul / son / 5′ 00
BY NIGHT – NO STILLNESS de MARTIN Katy & PARKER Miriam
2009 / vidéo / coul / son / 10′ 00
BREATHING TWICE de Katy MARTIN
2009 / vidéo / coul / son / 7′ 00
SUSIE’S GHOST en collaboration avec Ruthie Marantz
de Bill BRAND
2011 / 16 mm / coul / son / 7′ 00
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Mardi 11 octobre – 20h00
Sur le champ de bataille
Comment rendre compte d’un quotidien déchiré entre luttes féroces et survie au jour le jour ? Dans Le chant des pierres (Ishi no Uta) le réalisateur Toshio Matsumoto, à la recherche d’une fusion entre avant-garde et documentaire, monte un assemblage de portraits des ouvriers dans les carrières du village d’Agi. Fondateur du groupe de recherche « Le Collectif du bleu » (Ao no kai), Shinsuke Ogawa va réaliser sept films sur la bataille de Sanrizuka s’immergeant au plus près des luttes associant paysans et étudiants contre la construction du nouvel aéroport international de Tokyo, à Narita.
Le chant des pierres (Ishi no Uta) de Toshio Matsumoto, 1963, vidéo, n&b, son, 24’
Sanrizuka, la guerre de trois jours (Sanrizuka : dai sanji kyōsei sokuryō soshi tōsō) de Shinsuke Ogawa, 1970, 16mm, n&b, vo sous-titré anglais, 50’
Mardi 8 novembre – 20h00
Newsreel Japan
Dans les années 1960, le nouveau cinéma japonais se fait le chantre de la contestation du modèle américain. En 1964, sur commande du producteur de Chicago Marv Gold, le critique et vidéaste Kenji Kanesaka porte, avec son film Super Up, un regard féroce sur la société américaine: ségrégation, racisme, consumérisme de masse et hyper sexualisation, sur fond de violences policières. En 1966, le réalisateur Masanori Ōe part à New York. Il est alors l’un des premiers à documenter les mouvements pacifistes et hippies notamment avec Head Game où la caméra plane au-dessus de la foule du festival BE-IN dans Central Park. Dans No Game, il filme la manifestation devant le Pentagone à l’occasion de l’International Anti-War Day. De retour au Japon, il fonde, avec le critique et vidéaste Kenji Kanesaka et Takuma Nakahira (membre de Provoke), le groupe Newsreel Japan dans le sillage du Newsreel de Jonas Mekas.
Super Up de Kenji Kanesaka, 1964, vidéo, couleur, son, 12’
No game de Masanori Ōe, 1967, vidéo, n&b, son, 17’
Head Game de Masanori Ōe, 1967, vidéo, couleur, son, 10’
La corde (Rōpu) de Toru Hamada et Takuma Nakahira, 1969, vidéo, son, 37’
Infos pratiques
Cinéma des cinéastes
7, avenue de Clichy – 75017 Paris
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en pièce jointe, vous trouverez l’agenda des activités de Braquage pour ce mois d’octobre.
Au programme :
– invitation à la cinéaste et plasticienne Silvi Simon qui vient présenter une performance et animer un atelier,
– un film de Melville présenté par le cinéaste Bertrand Mandico,
– le spectacle de Braquage pour les plus jeune : Petit Rayon
– des ateliers, des conférences, des formations…
Télécharger le programme : agenda-braquage-octobre-2016
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du 4 Octobre au 16 Octobre
Les Voûtes | Maison de la culture du Japon
Centre Pompidou | Instants Chavirés
Église Saint-Merri | Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
Shakirail | Ciné 104
fcdep_2016_prog
catalogue_2016
grille_2016
infos_pratiques
Le 04/10/2016
#1 HAPPINESS AVENUE
Le 05/10/2016
#2 L’HUMOUR EST LA POLITESSE DU DÉSE…
Le 06/10/2016
#3 VARIÉTÉS FRANÇAISES
Le 07/10/2016
#4 JESUS DER FILM
Le 08/10/2016
#5 EXPERIMENTAL NONSENSE
Le 09/10/2016
#6 CARRIE : VAVART/DE PALMA
Le 10/10/2016
#7 ROSA CANINA
Le 11/10/2016
#8 HELLO HAPPINESS!
#9 SEGUNDO DE CHOMÓN | KRINATOR
LA TOURNE DU FOU | COCKTAIL
NAISSANCE DE L’INTIME | INSTALLATION
TARIM SAMARKAND | INSTALLATION
Le 12/10/2016
COMPETITION INTERNATIONALE#1
#10 VARIATIONS POLITIQUES
COMPETITION INTERNATIONALE#2
Le 13/10/2016
COMPETITION INTERNATIONALE#3
#11 L’ABSURDISME
COMPETITION INTERNATIONALE#4
Le 14/10/2016
COMPETITION INTERNATIONALE#5
#12 SEE YOU LATER, ALLIGATOR
COMPETITION INTERNATIONALE#6
L’ETNA | FILMS DE L’ATELIER SUPER 8
Le 15/10/2016
CINÉASTES DE MOINS DE 15 ANS
#13 ART VIDÉO ET FILMS D’ARTISTES
#14 FAUX-SEMBLANTS
#15 SCHULTZ & ÈLG
CÉCILE RAVEL | NANARS FAMILIAUX
Le 16/10/2016
DÉLIBÉRATION PUBLIQUE DU JURY
#16 ACHEMINEMENT VERS UN CINÉMA HORS…
REPRISE DES FILMS PRIMÉS
#17 VU PAR MON CHIEN | LA CHATTE
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mardi 4 octobre à 20h30
Studio des Ursulines
10 rue des Ursulines, 75005 Paris
En présence de Mark Toscano
Depuis la cité des anges vers la ville-lumière, le cinéaste / programmateur / restaurateur de films Mark Toscano nous propose dans ce programme des films d’artistes de Los Angeles, pour la plupart des copies récemment restaurées.
Le mouvement cinématographique avant-gardiste de Los Angeles a depuis des décennies été peu étudié et montré en comparaison aux deux autres grands foyers américains de l’avant-garde que sont New York et San Francisco. La ville de Los Angeles a pourtant été le théâtre d’une production extrêmement variée et qui se trouve être à l’origine d’une culture du film expérimental particulièrement influente.
Ces huit films représentent un échantillon certes réduit mais éclectique de la production expérimentale historique de Los Angeles : des travaux d’importance majeure comme ceux de Chick Strand, Pat O’Neill et Thom Andersen à ceux d’artistes moins connus comme Daina Krumins, Fred Worden & Chris Langdon, jusqu’aux films courts rarement montrés de Joseph Strick, Penelope Spheeris ou Gus Van Sant.
AU PROGRAMME
FLEA SINGS de Gus VAN SANT
1991 / 35 mm / coul / son / 3′ 00
MUSCLE BEACH de Joseph STRICK
1948 / 35 mm / n&b / son / 9′ 00
NOW, YOU CAN DO ANYTHING de Chris LANGDON & Fred WORDEN
1973 / 16 mm / coul / son / 6′ 00
ANSELMO de Chick STRAND
1967 / 16 mm / coul-n&b / son / 4′ 00
THE DIVINE MIRACLE de Daina KRUMINS
1973 / 35 mm / coul / son / 5′ 00
EASYOUT de Pat O’NEILL
1972 / 16 mm / coul / son / 9′ 00
I DON’T KNOW de Penelope SPHEERIS
1970 / 16 mm / n&b / son / 18′ 00
— ——- de Thom ANDERSEN
1967 / 16 mm / coul / son / 12′ 00
+
SOUTHERN CALIFORNIA
Installation vidéo de Louis HOCK
1979 / vidéo / coul / sil / 10′ 00
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Du 6 au 16 octobre 2016
au Cinéma Le Méliès à Montreuil
Le Méliès
12 place Jean Jaurès (Métro et bus : Mairie de Montreuil), 93100 Montreuil
La thématique : Féminin – Masculin avec des films de Barbara Hammer – Birgit Hein…
Site : là
Télécharger le programme : programme_des_rencontres_2016_0
A noter le 7 Octobre à 15 H – 17H30
Cinéma Mélies
Table Ronde – Cinéma Expérimental et Créativité Féminine
Les Rencontres du Cinéma Documentaire seront aussi l’occasion de soulever des questions plus profondes en rapport avec une cinématographie trop souvent oubliée, par le biais d’une table ronde qui tentera de poser le cinéma expérimental comme champ privilégié de la créativité féminine.
Elle sera animée par Corinne Bopp (directrice des Rencontres), avec la présence de Barbara Hammer (cinéaste expérimentale) et Jackie Raynal (cinéaste expérimentale, ayant participé au Groupe Zanzibar, monteuse pour Eric Rohmer et Philippe Garrel, notamment).
Mais une table ronde n’est rien sans quelques films…
Hurry Hurry, de Marie Menken
Etats-Unis, 1957, 5’, 16 mm, dist. Light Cone
X, de Barbara Hammer
Etats-Unis, 1973, 9′, 16 mm, dist. Light Cone
Gently Down the Stream, de Su Friedrich
Etats-Unis, 1981, 14′, 16 mm, dist. Light Cone
Allers Venues, de Vivian Ostrovsky
France, 1984, 14′, 16 mm, dist. Light Cone
Vent Léger Dans le Feuillage, de Martine Rousset
France, 1994, 3′, 16 mm, dist. Light Cone
�Spiders In Love : An Arachnogasmic Musical, de Martha Colburn
Etats-Unis, 1999, 3’, 16 mm, dist. Light Cone
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vendredi 30 septembre à 19h30
Espace en cours, 56 rue de la réunion, 75020 Paris
Entrée libre. Séance suivie d’une discussion avec Julien Prévieux.
Le geste déplace l’espace dans lequel il s’insère ou se déploie. La chorégraphie ne se situe pas dans un espace neutre, elle apparaît comme une possibilité de résistance à la normalisation du geste.
What Shall we do next ? Séquence # 1, Julien Prévieux (2011), 4′
What Shall we do next ? Séquence # 2, Julien Prévieux (2014), 17′
Roulades, Julien Prévieux (1998), 5′
Archivo F.X.: La ciudad vacía: La Casa, Pedro G. Romero (2007), 20′
Oasis, Anatoli Vlassov (2012), 4′
The Infernal Dream of Mutt and Jeff, Zoe Beloff (2011), 11′
Sommeil, Julien Gallée-Ferré (2014), 16′
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du 27 septembre au 8 novembre 2016 à 20h
Une proposition de Go Hirasawa, spécialiste du cinéma contestataire au Japon dans les années 1960-1970, chercheur à l’université de Meiji Gakuin de Tokyo
Un cinéma radicalement différent apparaît au milieu des années 1950 au Japon, parallèlement à l’irruption d’une nouvelle avant-garde artistique. Dans le contexte d’une société qui connaît une métamorphose fulgurante et douloureuse, les réalisateurs, artistes, collectifs s’interrogent : comment rendre compte d’un présent sous emprise américaine et saturé de violence ? Quelles sont les spécificités du cas japonais ?
Plaçant la question de l’enregistrement du temps au cœur de ces nouvelles écritures, des films transcendent le geste cinématographique, s’inspirant de la photographie, du théâtre, des actions dans l’espace public. Le film devient le lieu du débat et le véhicule esthétique de nouvelles interrogations.
Mardi 27 septembre – 20h00
Document 1960 – Contestations étudiantes et collectifs cinématographiques
Fondé en 1957 sous forme de collectif indépendant, le club de recherches cinématographiques de l’université de Nihon s’impose comme la figure de proue du renouveau cinématographique japonais. En 1958, le collectif produit Dialogue entre le clou et la chaussette (Kugi to kutsushita no taiwa) puis Le Bol (Wan) en 1961, qui dénonce l’incapacité du Japon à protéger sa population des menaces externes. Membre du collectif, Motoharu Jōnouchi crée à la même période le centre de recherches cinématographiques VAN. Engagé dans la lutte contre le traité de sécurité nippo-américain, il réalise Document 6.15 puis Gewaltpia bande annonce (Gewaltpia Yokoku) dont la bande son psychédélique accompagne des gros plans d’une rare violence. Au même moment, Michiko Sasaki se concentre sur les révoltes étudiantes de la faculté d’Arts de l’université de Nihon afin d’en constituer une mémoire visuelle.
Document 6.15 de Motoharu Jōnouchi, 1961, 16mm, n&b, muet, 19’
Le Bol (Wan) de Nihon University New Film Club, 1961, 16mm, n&b, son, 25’
Gewaltpia bande annonce (Gewaltpia Yokoku) de Motoharu Jōnouchi, 1969, 16mm, n&b, son, 13’
Mourir un jour (Itsuka Shinu no ne) de Michiko Sasaki, 1967-1974, vidéo, n&b, vostfr, 25’
Mardi 11 octobre – 20h00
Sur le champ de bataille
Comment rendre compte d’un quotidien déchiré entre luttes féroces et survie au jour le jour ? Dans Le chant des pierres (Ishi no Uta) le réalisateur Toshio Matsumoto, à la recherche d’une fusion entre avant-garde et documentaire, monte un assemblage de portraits des ouvriers dans les carrières du village d’Agi. Fondateur du groupe de recherche « Le Collectif du bleu » (Ao no kai), Shinsuke Ogawa va réaliser sept films sur la bataille de Sanrizuka s’immergeant au plus près des luttes associant paysans et étudiants contre la construction du nouvel aéroport international de Tokyo, à Narita.
Le chant des pierres (Ishi no Uta) de Toshio Matsumoto, 1963, vidéo, n&b, son, 24’
Sanrizuka, la guerre de trois jours (Sanrizuka : dai sanji kyōsei sokuryō soshi tōsō) de Shinsuke Ogawa, 1970, 16mm, n&b, vo sous-titré anglais, 50’
Mardi 8 novembre – 20h00
Newsreel Japan
Dans les années 1960, le nouveau cinéma japonais se fait le chantre de la contestation du modèle américain. En 1964, sur commande du producteur de Chicago Marv Gold, le critique et vidéaste Kenji Kanesaka porte, avec son film Super Up, un regard féroce sur la société américaine: ségrégation, racisme, consumérisme de masse et hyper sexualisation, sur fond de violences policières. En 1966, le réalisateur Masanori Ōe part à New York. Il est alors l’un des premiers à documenter les mouvements pacifistes et hippies notamment avec Head Game où la caméra plane au-dessus de la foule du festival BE-IN dans Central Park. Dans No Game, il filme la manifestation devant le Pentagone à l’occasion de l’International Anti-War Day. De retour au Japon, il fonde, avec le critique et vidéaste Kenji Kanesaka et Takuma Nakahira (membre de Provoke), le groupe Newsreel Japan dans le sillage du Newsreel de Jonas Mekas.
Super Up de Kenji Kanesaka, 1964, vidéo, couleur, son, 12’
No game de Masanori Ōe, 1967, vidéo, n&b, son, 17’
Head Game de Masanori Ōe, 1967, vidéo, couleur, son, 10’
La corde (Rōpu) de Toru Hamada et Takuma Nakahira, 1969, vidéo, son, 37’
Infos pratiques
Cinéma des cinéastes
7, avenue de Clichy – 75017 Paris
séance : 9,50 euros tarif plein
7,50 euros tarif réduit
Exposition au BAL Provoke + séance :
11,50 euros
billet groupé à acheter préalablement au BAL
(programme sous réserve de modification)
Vaste programme et projection de TIMANFAYA ( section cinéma permanent )
Samedi 17 Septembre à partir de 19 H 30
Les Voûtes
19 rue des Frigos
75013 Paris
À l’occasion de cette 8ème édition de SCRATCH EXPANDED, festival consacré aux pratiques de cinéma élargi, Light Cone vous propose une soirée festive et éclectique à l’image de la diversité des pratiques liées au cinéma expérimental.
Au programme : performances, projections vidéo et projections de films en plein air.
PAF : 8€
Ouverture des portes à 19h30
Restauration sur place